«Tu n’obtiendra jamais ton diplôme secondaire dans une école public», «Il va falloir penser à une carrière qui demande une technique ou aller directement sur le marché du travail», «Tu retardes le groupe, il faudrait penser à payer des cours privés pour suivre plus vite». Ses phrases, je l’ai ai entendu par des employeurs, par des enseignants, par des collègues de travails, mais ils me connaissaient très mal.
C’est en 2014 que j’ai obtenue mon diplôme avec distinction de l’Université Concordia en production cinématographique. Étudier en anglais qui m’était une langue presque méconnu. C’ était une manière de me prouver que j’étais capable de me surpasser encore une fois. Cette accomplissement et les précédentes m’ont permis de me questionner au sujet de l’insécurité, mais aussi de qui je voulais vraiment être dans la société. Le cinéma était devenue mon language pour évoquer mes émotions et mes sujets qui me tenaient à coeur.
En 2019, j’ai frappé un mur solide…burn-out dépression. Alors que je croyais contrôler ma vie, bien c’était faut. Je croyais accepter et mettre ma différence de l’avant (ma dyslexie). Mais en fait, c’était complètement le contraire… je l’ai caché par peur de perdre des contrats comme travailleuse autonome en cinéma et je n’ai pas respecter mes sentiments, mon corps. Je devais me guérir, mais comment? Par où commencer? J’avais 27 ans avec un baccalauréat qui ne servait plus à rien.
C’est en 2020, alors qu’on annonçait une pandémie mondial que j’ai pris le choix d’être différente, découvrir une résilience en moi et que j’étais capable d’accomplir de grande choses. Dans cette conférence, j’ai pour but d’engager une discussion sur la dyslexie, l’adaptation d’un dyslexie dans la société, mais aussi comment utiliser cette différence pour faire avancer le monde de demain. «Thinking outside the box», ça c’est moi, Priscillia Piccoli, une cinéaste documentaire qui veut raconter en image l’injustice sociales, des gens extraordinaires parfois oubliés de la société, tout ça pour changer les choses.